13/04/2008

13/04/08: Campagne fiers d'être carolos.


Animateurs sur Bel-RTL et sur RTL-TVI, Christian De Paepe et Jean-Michel Zecca ne ratent jamais une occasion de rappeler leurs origines carolorégiennes. Ils ont accepté de parrainer notre campagne pour plein de bonnes raisons.

Voici leur interview.

Pourquoi avoir accepté de parrainer l’opération?
Christian De Paepe: Parce que je suis carolo et fier de l’être! Si cette opération permet de mettre le doigt sur les côtés positifs de Charleroi et de donner de bons arguments à ceux qui ne sont pas d’ici pour qu’ils regardent notre ville autrement, le pari de changer les choses sera gagné.
Jean-Michel Zecca: Ça coulait de source! J’ai souvent envie de donner des claques à ceux qui disent tout et n’importe quoi sur Charleroi et qui véhiculent une image négative.
Vos attaches carolos, c’est la famille, les copains, juste des souvenirs d’enfance?
Christian De Paepe: Je vis dans la région de Charleroi depuis toujours. Gosselies, Montignies, Ransart. J’ai vécu quelques années à Bruxelles, mais j’en suis revenu. C’est à Charleroi que je me sens le mieux. Les gens y sont sympas, chaleureux. Et puis, toute l’histoire de ma famille est ici. Mon grand-père paternel était fondeur aux ateliers Léonard Giot à Marchiennes, puis à Cockerill. Mon grand-père maternel, lui, était chef porion au Terril St Charles à Marchiennes. Quand il est arrivé à Charleroi avec sa femme, il ne parlait pas un mot de français, mais uniquement le flamand. C’est l’époque où Charleroi faisait vivre la Flandre… On ne raconte plus ça aux enfants. Dommage.
Jean-Michel Zecca: Pour moi, Charleroi correspondant à mon enfance et à mon adolescence puisque j’ai fait ma scolarité à Châtelineau et à Châtelet. Je suis bruxellois d’adoption depuis une dizaine d’années, mais ma mère vit toujours à Gougnies. J’y ai gardé de bons copains aussi.
Le sport, une fierté carolo?
Jean-Michel Zecca: Je suis un inconditionnel du Sporting. Je ne rate aucun match. Par le sport, les Carolos pourraient retrouver leur confiance perdue par les fameuses affaires qui ont entaché la ville. Ce souffle nouveau, il pourrait franchement venir du foot. Les Bayat sont un bel exemple de personnes étrangères à Charleroi qui croient en cette ville.
Christian De Paepe: Quand je lis les résultats sportifs, oui, c’est vrai que de manière générale, le sport me rend fier d’être carolo. Le Sporting, les Spirous me font vibrer.
Redorer l’image de Charleroi tient-il du miracle?
Jean-Michel Zecca: Non, mais il est temps de se bouger le cul! Avoir un projet dans lequel tous les Carolos se reconnaissent est essentiel.
Christian De Paepe: Moi, je trouve que ça commence déjà à bouger. Je vois la nouvelle aérogare, l’aéropôle… Il y a des tas de mouvements économiques dans la région. Un mouvement en attire un autre.
Vos endroits préférés?
Christian De Paepe: les salles de spectacles, comme le Théâtre de Poche, le Comédie Central, le PBA, le Spiroudome. L’abbaye D’Aulne, le parc de la Serna. Les terrasses du centre ville, plusieurs tables, L’Eveil des Sens, La Dacquoise, chez Mano…
Jean-Michel Zecca: le Prince Baudouin pour boire un verre et pour son gérant, la Main à la Pâte pour sa table et son patron. Le Comédie Central est une salle extraordinaire pour l’ambiance qu’elle dégage.
Ce que vous détestez le plus à Charleroi?
Christian de Paepe: La criminalité, que l’on retrouve par ailleurs dans toutes les autres grandes villes. Et peut-être quelques vestiges industriels qui parfois gâchent le décor.
Jean-Michel Zecca: c’est aussi ce sentiment d’insécurité qui me dérange. Un soir sur la place de la Digue et sous la pluie n’a rien de comique. C’est à ce moment qu’on sent les gens plus tendus ici qu’ailleurs. Si cette campagne redonne du moral, c’est tant mieux.