Dès jeudi prochain, Jean-Michel Zecca et Bérénice reprennent le spectacle de Palmade et Michèle Laroque
BRUXELLES "C'est fou, depuis ce matin on n'arrête pas de recevoir des SMS de félicitations ! Certaines personnes sont persuadées qu'on est vraiment mariés..."
Et c'est vrai que, pour sa couverture, le dernier Ciné-Télé-Revue a fait fort.
Jean-Michel et Bérénice y apparaissent en tenue de jeunes mariés avec écrit en grand "Ils se sont mariés" .
Bien sûr, il s'agit d'un clin d'oeil à leur spectacle, la reprise de la pièce Ils s'aiment .
"Dès qu'on lit l'article, on comprend de quoi il s'agit.
Mais il y a des gens qui n'achètent pas et qui voient juste la couverture chez leur libraire.
Et là, ils peuvent penser que c'est vrai..."
Et Bérénice de renchérir sur le ton de la plaisanterie : "Moi, ma belle-mère m'a appelée. Elle m'a dit qu'elle n'avait pas reconnu son fils sur la photo (rires)".
Avec la complicité qui vous unit, ça ne doit pas être la première fois que des gens s'imaginent que vous êtes ensemble...
Bérénice : "Bien sûr, y compris certains de nos collègues. D'autant qu'à une époque on a vécu ensemble. Pour me dépanner, Jean-Michel m'a proposé de vivre chez lui. En contrepartie, je lui faisais ses chemises."
Comment vous vous êtes connus ?
Bérénice : "À la radio, sur Chérie FM. Je faisais une rubrique de potins de stars dans son émission."
Jean-Michel : "Pour l'anecdote, notre complicité est née grâce à mon ex-femme ! À l'époque, mon épouse croyait nécessaire de me faire des tartines pour le midi. Elles étaient excellentes, mais je ne les mangeais jamais. Du coup, Bérénice, par l'odeur alléchée, venait les manger. Et c'est comme ça qu'on a fait vraiment connaissance."
Comment définissez-vous votre relation ? Comme frère et soeur ?
Jean-Michel : "Non, ce n'est même pas ça. C'est assez indéfinissable."
Bérénice : "En fait, je suis un peu comme son pote. Oui, c'est ça..."
Il n'y a jamais eu d'ambiguïté dans votre relation ?
Bérénice : "Non, pour la simple raison que je ne suis pas son genre."
L'idée de la pièce est née comment ?
Jean-Michel : "Elle vient de notre producteur, Salvatore. On était au resto ensemble et, en nous voyant très en verve, il s'est dit que la pièce de Palmade nous irait à merveille."
Si Bérénice a déjà fait de la scène, avec Pirette notamment, c'est une première pour vous, Jean-Michel ?
Jean-Michel : "Si on excepte à la fancy-fair de l'école à l'âge de 12 ans, oui ! Je suis donc encore dans une phase d'apprentissage avec le metteur en scène, Olivier Leborgne."
Qu'est-ce qui est le plus dur ?
Jean-Michel : "Les subtilités du jeu d'acteur. Parfois, on pense qu'on a la bonne intonation et le metteur en scène veut autre chose."
Bérénice : "Pour moi, le plus dur, ça a été d'apprendre le texte par coeur. Ça m'a rappelé les périodes de blocus pendant les examens."
Vous vous reconnaissez dans la pièce ?
Bérénice : "On a l'impression que ça a été écrit pour nous. C'est tellement proche de la réalité."
Jean-Michel : "Cette semaine, on s'est engueulés pendant les répétitions. On avait l'impression que c'était tiré de la pièce !"
Bérénice : "On est deux grandes gueules, donc ça pète vite entre nous. Heureusement, dans ma vie de couple, ce n'est pas la même chose. Mon compagnon a tout compris : il me laisse piquer mes crises !"
Vous avez peur que le public ne réponde pas présent ?
Jean-Michel : "Oh oui, ça me réveille même la nuit."
Bérénice : "Il y aura quand même l'effet de curiosité. Mais après..."
Réponse dans une semaine.
Propos recueillis par Frédéric Seront
© La Dernière Heure 2007