27/09/2007
26/09/2007
Ils sont les meilleurs amis du monde et vont jouer au théâtre « Ils s’aiment ! ». En marge de cet événement, en exclusivité pour « Ciné-Télé-Revue », Jean-Michel Zecca et Bérénice se livrent à deux comme ils ne l’ont jamais fait.
— Jean-Michel, quand on est animateur, on est un peu comédien, mais l’envie de monter sur scène était-elle là depuis longtemps ou l’occasion a fait le larron ?
— Jean-Michel, quand on est animateur, on est un peu comédien, mais l’envie de monter sur scène était-elle là depuis longtemps ou l’occasion a fait le larron ?
— C’est plutôt l’occasion qui a fait le larron. Au cours d’un dîner, il y a plus d’un an, un copain producteur nous a lancé : « Quand vous êtes à deux, on dirait que vous formez un vieux couple ! » Ce qui est vrai, en plus ! Dans la foulée, il nous a proposé de monter « Ils s’aiment ! ». Je n’étais pas obsédé par cette perspective, d’autant que lorsqu’on a l’étiquette de la télé, il n’est pas facile de s’imposer dans un autre domaine.
— Le choix de la pièce vous a-t-il plu d’emblée ?
— Bérénice : Oui, ça nous correspondait bien. Les comédiens originaux, Michèle Laroque et Pierre Palmade, sont eux aussi très potes et s’entendent à merveille. Après ça, il a fallu se jeter dans le boulot !
— J.-M. : Moi, j’étais impressionné par le volume du texte ! Comme il n’y a que deux personnages, les répliques sont énormes. Pour une première expérience, c’était un peu flippant !
— C’est retenir le texte qui vous effrayait le plus ?
— J.-M. : Oui. A l’école, j’ai toujours eu du mal à apprendre par cœur. Mais, finalement, je me suis rendu compte que c’était moins compliqué que cela ne paraissait. En revanche, ce qui est plus ardu, ce sont les nuances à rendre.
— On critique assez facilement les gens de télé se frottant à d’autres disciplines. Pourquoi ?
— J.-M. : Parce qu’on pense que nous ne serons pas crédibles ailleurs…
— B. : Parce que nous n’avons pas fait d’école. Un comédien qui bosse à la télé, par exemple, possède un parcours classique passant par le Conservatoire ou une académie.
— Jean-Michel, vous êtes leader des audiences sur RTL-TVI à 18 h 30, avec « Septante et un », leader des audiences sur Bel RTL à 8 h 30, avec « Beau fixe »; votre parcours dans l’audiovisuel est déjà très riche. Vous aviez besoin d’un défi supplémentaire, qui vous excite davantage ou différemment ?
— Il y a de ça. C’est agréable de respirer un autre air de temps en temps. Et judicieux de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. Voilà maintenant huit ou neuf ans que je travaille à la télé et j’arrive à un stade où je souhaite diversifier mes activités. Dans un tout autre registre encore, je prépare un livre de cuisine avec des recettes du sud de l’Italie, celles de mon père, aujourd’hui disparu. Et il n’est pas exclu que j’ouvre un jour un restaurant. Pour ce qui est du théâtre, je ne m’y lance pas dans le but de devenir comédien. Je souhaite d’abord me divertir ! Si cette production a du succès, si nous ne sommes pas l’objet de critiques assassines et si, dans l’ensemble, on me trouve, justement, crédible, mot que j’employais tout à l’heure, il n’est pas exclu que je récidive.
— Vous, Bérénice, vous avez déjà joué dans « La bonne planque » et « La rencontre infernale », et vous ne cachez pas que votre truc, c’est la scène !
— Je suis super heureuse quand j’y suis
Plus qu’à la radio et à la télé ?
— Pas nécessairement, mais j’ai eu la chance d’être engagée dans deux comédies, registre qui me convient parfaitement. De la même façon, sur les ondes, je ne rêve pas de présenter les infos ! Donc, j’espère qu’après « Ils s’aiment ! », il y aura d’autres projets. D’autant que j’ai du temps. Je sévis certes chaque jour à la radio, mais beaucoup moins à la télé…
— C’est vrai que, de ce côté-là, vous n’êtes pas débordée…— On peut le dire ! Pour l’instant, en Belgique, est prévu un « Grand test » sur le permis de conduire (le 30 septembre) et, en France, sur TF 1, je continue ma rubrique dans « Les enfants de la télé ».
— Entre le petit écran et vous, il y a un rendez-vous manqué ?
— Sûrement ! Mais si les patrons veulent rattraper ça, il faut qu’ils se dépêchent : je ne rajeunis pas !— Vous avez évolué en duo sur Bel RTL, vous vous apprêtez à le faire sur les planches. A la télé, ça vous tenterait ?
— J.-M. : C’est l’un de mes grands regrets !
— B. : Nous sommes apparus une fois ensemble.
— J.-M. : Oui, dans la première de « Ça alors ! ». Bérénice faisait partie de l’équipe qui cherchait un chroniqueur. Elle a donné mon nom, j’ai passé un casting et j’ai été engagé. A l’époque, je sévissais sur Nostalgie, dans un jeu de midi. Par la suite, j’ai rejoint Bel RTL, où j’ai retrouvé Bérénice. C’est là que nous avons créé « Départ immédiat ». D’ailleurs, en répétant « Ils s’aiment ! », je retrouve des automatismes acquis dans cette émission.— Vous vous connaissez depuis longtemps et vous vous êtes rencontrés grâce à la radio…
— B. : Oui, à Chérie FM.
— J.-M. : J’y travaillais et, un jour, un collaborateur du service commercial revient d’un club de sport et dit : « J’ai discuté avec une nana de la réception qui est mignonne et qui a une très jolie voix. » Il était à ce point sous le charme qu’il lui a suggéré de venir à la station faire des essais devant le micro. Bérénice n’a pas hésité. C’est donc là que j’ai vu débarquer une jeune femme sapée comme Mary Poppins et qui pesait trente kilos de plus qu’aujourd’hui !
— B. : J’étais une autre moi-même…
— J.-M. : On s’est très vite rendu compte qu’elle passait vachement bien à l’antenne et, dans l’émission dont je m’occupais, elle a pris en charge les potins de stars lus dans la presse. Nous avons rapidement sympathisé et nous ne nous sommes plus jamais perdus de vue. C’était il y a quinze ans.— Qu’est-ce qui vous a plu chez elle ?
— J.-M. : A l’époque, quand vous la voyiez débarquer, vous aviez l’impression que c’était votre petit-cousin ! Elle ne faisait pas très fille ! En réalité, je me suis rendu compte qu’une fois qu’elle a décidé de faire sa fille, tout est surmultiplié chez elle. Elle est trois fois plus jolie que les autres, trois fois plus féminine, mais aussi trois, quatre, voire cinq fois plus emmerdante qu’une autre ! Autrefois, c’était par périodes, maintenant, c’est tout le temps ! Le charme opère toujours, mais c’est un personnage qu’on doit apprivoiser… Nous nous disputons souvent et nous nous sommes déjà sérieusement engueulés jusqu’à ne plus nous parler.
— Combien de temps ?
— B. : Trois semaines.
— J.-M. : Grand maximum !
— Et vous, Bérénice, qu’est-ce qui vous a séduite chez lui ?
— D’entrée de jeu, son charme. Je comprends qu’autant de filles se jettent à ses pieds ! De plus, il a beaucoup d’humour, et ce n’est pas une légende : faire rire une fille, c’est la séduire. Donc, un type comme ça, on a forcément envie de l’avoir près de soi. Beaucoup commettent la bêtise de vouloir être trop près de lui. (Rires.) Moi, j’ai préféré qu’il devienne mon meilleur ami.
— Donc, pour le garder longtemps près de soi, il vaut mieux en faire son ami que son amant…
— B. : Vous en tirez la conclusion que vous voulez…
— J.-M. : Venant d’elle, je prends ça comme un compliment…
— Bérénice, il vous trouve donc beaucoup plus casse-pieds que la plupart des filles. Et lui, qu’a-t-il comme défauts ?
— Il n’est jamais à l’heure. Souvent, il jure qu’il ignore un truc que je lui ai dit et redit, genre un dîner où nous devons nous rendre. Dans le fond, il sait parfaitement qu’il a tort, mais il ne le reconnaît jamais !
— Philippe Soupault disait : « Le principal ennemi de l’amitié, ce n’est pas l’amour. C’est l’ambition. » Vous êtes d’accord ?
— B. : Non, parce que nous ne sommes pas concurrents.
— J.-M. : Je pense que l’ambition est le principal ennemi de l’amour, pas de l’amitié. Il faut en tout cas être prudent lorsque, dans un couple, on exerce le même métier.— Une seconde pensée, de Jules Renard : « Amitié : mariage de deux êtres qui ne peuvent pas coucher ensemble. »
— J.-M. : Sacré Jules ! (Rires.) Quand on est ami avec une nana comme elle, forcément, on peut avoir envie de coucher avec elle. Mais lorsqu’on passe ce cap-là, c’est assez fabuleux. Les ruptures amoureuses sont plus fréquentes que les ruptures d’amitié. Il est bien plus facile de ne plus voir une ex que de ne plus voir une amie. Je suis heureux qu’ensemble, nous ayons construit autre chose, même si, à un moment, j’ai été amoureux d’elle.
— B. : On pourrait très bien coucher ensemble, mais pas être ensemble.
— J.-M. : Soyons francs : on s’est posé la question, mais nous avons estimé l’un et l’autre que l’idée n’était pas bonne parce qu’elle était susceptible de mettre à mal notre amitié. Autant nous formons un formidable duo d’amis, autant nous ne constituerions pas un couple solide.
— B. : A une époque, nous étions l’un et l’autre célibataires. Je vivais entre deux appartements et je suis allée m’installer provisoirement chez lui.
— J.-M. : C’était plutôt troublant…
— B. : D’autant qu’on s’entendait hyper bien. Il préparait à manger, je m’occupais du repassage, nous regardions les mêmes programmes à la télé…— Vos amoureux(-ses) respectifs(-ves) ont été des motifs de brouille entre vous ?
— J.-M. : Elle n’a jamais supporté mes petites amies ! Je reconnais que, maintenant, ça va mieux. Elle ne peut pas les encadrer au début, mais, par la suite, elle peut en faire ses meilleures copines.
— B. : C’est vrai pour une seule ! Je suis certes un peu possessive, mais il est faux que je rejette d’emblée ses petites amies.
— J.-M. : Et je reconnais de mon côté que j’ai toujours eu du mal avec ses mecs !— C’est de la jalousie ou vous voulez protéger l’autre d’une personne qui, à vos yeux, ne lui convient pas ?— J.-M. : Aujourd’hui, elle a un mari, donc les choses sont différentes. Ce n’était pas de la jalousie, mais j’avais peur qu’elle m’échappe et que la fréquence de nos relations soit bouleversée.
— B. : C’était plus de la possessivité. Moi aussi, je craignais qu’on me le prenne. Et puis, c’était aussi de sa faute. Son comportement pouvait changer, parce qu’il aimait faire le beau devant ces filles…— Vous avez plutôt bien résisté à tout cela…
— J.-M. : Elle a beaucoup élagué !
— B. : Oui, j’ai fait un peu le ménage… (Rires.)
— Vous vous êtes mariée avec Philippe Bourgueil l’année dernière, en Polynésie. Jean-Michel s’entend bien avec lui ?
— Oui, même s’ils ne se connaissent pas encore très bien.
— J.-M. : Philippe est souvent à Paris pour son travail et, lorsque j’y suis, on se téléphone et on mange ensemble. C’est un très chouette garçon !
— Vous vous apprêtez à être maman dans un contexte un peu particulier, puisque, initialement, le bébé n’était pas dans la pièce !
— Oui, ce n’était pas prévu, mais le metteur en scène et le producteur n’ont qu’à se débrouiller pour adapter les costumes et le texte ! (Rires.) Je suis folle de joie : la naissance est pour février, mais j’assumerai les représentations d’« Ils s’aiment ! » jusqu’à la mi-décembre.
— J.-M. : Nous les avons gâtés, nos amis, puisque, cet été, dans le même temps, ils ont appris que Bérénice était enceinte et que j’avais le genou en compote !
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Sources: Ciné Télé Revue
25/09/2007
21/09/2007
20/09/2007
Ils s'aiment.
Dans Phèdre aussi, ils s'aiment et ça se passe mal.
Alors que là, ça se passe très mal !
Faut dire qu'elle a le chic pour lui pondre un dîner à la maison juste le soir où il veut se coucher tôt.
Faut dire que le jour où il invite son meilleur ami qui est devenu homosexuel, elle fait gaffe sur gaffe.
Etc?etc?
Alors c'est sûr, Phèdre a bien du souci avec son Hyppolite mais bon, dans les tragédies, il s'en sortent en se transperçant le corps avec une épée .
Du coup, les nôtres, ils vont s'en sortir en étant mesquins, jaloux, rancuniers, menteurs, douceur, malhonnêtes, de mauvaise foi, tendres, définitifs, bref humains !
Tout ça pour pouvoir continuer à s'aimer.
Vous les reconnaîtrez facilement ! Ils vous feront penser à VOUS !
Retrouvez ce spectacle à l'énorme succès où le couple Jean-Michel Zecca et Bérénice se retrouvent avec brio et en toute complicité ?
Réservation Générale : 070/660.601 http://www.ticketnet.be/
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